Steve Cadman pratique le conseil et la thérapie en personne à Cambridge et Simcoe, ainsi que le conseil sécurisé par téléphone et vidéo dans une région beaucoup plus vaste. Ces services sont offerts sous la supervision d'un psychologue agréé ou d'un psychologue associé agréé, membres de l'Ordre des psychologues de l'Ontario.

Bonjour, je vais me présenter un peu.

La base de mon travail est de favoriser un environnement confortable, sûr, confiant et encourageant pour explorer et comprendre les questions que vous soulevez pour votre développement personnel. La vie est un long voyage et il n'est pas nécessaire de le parcourir seul, sans soutien. Heureusement, il existe de nombreux outils et processus de conseil qui peuvent nous permettre de mieux relever les défis qui se présentent à nous, sur le plan individuel, relationnel et organisationnel, lorsque le stress et les complexités de la vie deviennent trop importants et accablants.

Je conseille depuis 30 ans dans divers contextes. J'ai notamment occupé les fonctions de coordinatrice des services de conseil, d'administratrice et de directrice dans différents cabinets privés de groupe. Depuis, je me suis recentrée sur le conseil, ce qui me permet de ne pas avoir à jongler avec autant d'éléments et de responsabilités, ce qui est une nécessité pour moi, étant donné que j'ai deux adolescents.

Au départ, j'ai travaillé dans des programmes résidentiels pour les personnes souffrant de troubles émotionnels, mentaux et physiques. Un travail vraiment gratifiant, mais difficile à vivre. J'ai passé un certain temps à la CAS, où je me suis occupée de négligence et d'abus émotionnels, physiques et sexuels d'enfants. Les enfants croient souvent qu'ils sont mauvais et qu'ils ont provoqué cette situation pour que le monde autour d'eux se sente à nouveau en sécurité. Cela peut souvent conduire à un repli sur soi (ne pas faire d'efforts à l'école, etc.) ou à un comportement visant à faire comprendre aux autres qu'ils ont besoin d'aide. Ces phénomènes peuvent évidemment affecter les relations adultes ultérieures s'ils ne sont pas résolus. J'ai travaillé dans un centre d'aide aux toxicomanes en utilisant le modèle des 12 étapes des AA et en donnant des conseils individuels sur l'éducation et les expériences de vie non résolues qui ont conduit à l'utilisation d'une addiction pour éviter ces déclencheurs et ces blessures inconscientes. J'ai animé des groupes d'aide aux personnes en deuil dans un centre d'aide aux personnes en deuil, avec une formation dispensée par Alan Wolfelt, Stephen Fleming et Leslie Balmor. Au fil des ans, il m'est également apparu important d'aider les autres à surmonter les abus spirituels et organisationnels de position, de pouvoir et d'autorité, ainsi que leurs effets progressivement désorientants et préjudiciables.

J'ai travaillé dans un programme de lutte contre la violence domestique où je devais être sur place avec la police dans les 30 minutes. Une partie du travail consistait à assister aux changements d'équipe hebdomadaires de la police (défilés) pour présenter notre programme. Il s'agissait d'une intervention de crise et d'un travail de suivi axés sur le processus d'escalade de la violence domestique (hausser le ton, jurer, injurier, proférer des menaces explicites, frapper, donner des coups de pied ou lancer un objet qui n'est pas destiné à l'autre personne (menace implicite), pousser, saisir, lancer, gifler, frapper, donner des coups de pied, mordre, tirer les cheveux, etc.) Le message sous-jacent est le suivant : si tu ne fais pas ce que je veux (contrôle), je pourrais/je peux/je vais m'emporter contre toi et ne plus pouvoir me contrôler. Le message sous-jacent est que si tu ne fais pas ce que je veux (contrôle), je pourrais/peut/va perdre mon sang-froid contre toi et ne pas être capable de me contrôler.

J'ai également travaillé au sein d'équipes de traumatologie et j'ai effectué de nombreux bilans de traumatologie au fil des ans. Il s'agissait de se rendre dans des organisations et des entreprises dans les heures ou le jour suivant un incident pour aider les gens à surmonter les traumatismes liés aux braquages de banques, aux meurtres, aux agressions, aux suicides, aux accidents graves, aux licenciements et aux fusions d'entreprises. Le fantasme protecteur selon lequel tout cela n'arrive qu'aux autres, dans les films et les journaux télévisés, a été brisé. Il est gratifiant de pouvoir aider les gens à normaliser leurs réactions, à accepter nos limites et nos faiblesses très humaines et à retrouver un sentiment d'espoir face à ce qui est accablant.

La dépression et l'anxiété représentent une part très importante de mon travail actuel, car elles s'intègrent dans le tissu de nombreuses luttes individuelles, de couple, de famille et de travail. Il est généralement nécessaire de faire le tri afin d'apprendre et de maintenir d'autres compétences et comportements en matière de communication. Les émotions s'exacerbent généralement et rendent les choses très difficiles. Ce n'est pas parce que la réaction émotionnelle n'a pas de fondement, mais parce qu'elle est disproportionnée en raison du déséquilibre chimique qui affecte nos émotions. Ce déséquilibre est causé par le cortisol, substance chimique du stress, quelle qu'en soit la source, qui use nos neurotransmetteurs physiques et entraîne une diminution de la production de sérotonine et de norépinéphtine. J'ai vécu cela, je l'ai fait et je connais donc les nuances de l'intérieur. La TCC, 20 minutes d'exercices quotidiens intenses par intervalles et le bon antidépresseur ou les acides aminés naturopathiques (protéines végétales concentrées spécifiques) peuvent venir à bout de la dépression et de l'anxiété en 3 mois environ. Nos pensées et l'exercice physique affectent le stress et les substances chimiques présentes dans notre corps. Lorsqu'il existe une composante héréditaire (neurotransmetteurs moins résistants au stress), la dépression et l'anxiété sont plus facilement déclenchées par le stress à un âge précoce (enfants et adolescents). Des questionnaires sur la dépression et l'anxiété devraient être remplis tous les mois pour évaluer les progrès ou l'absence de progrès afin de procéder aux ajustements nécessaires.

Je travaille depuis longtemps avec d'autres personnes sur les problèmes de limites émotionnelles et relationnelles qui nous affectent tous. Cela implique des tendances à éviter les problèmes, la peur d'essayer quelque chose de nouveau au cas où nous échouerions, le perfectionnisme, la volonté de surpasser les attentes, de plaire aux autres, de céder, l'incapacité de dire non, ou l'opposé polaire de n'avoir aucune flexibilité et de devoir toujours avoir raison. L'éducation de ces personnes repose sur la peur de la critique, du rejet, du conflit, de se faire dire que l'on a tort, que l'on est défectueux ou que l'on n'est pas à la hauteur. Nous pouvons avoir l'impression d'être une erreur ou d'être moins importants, moins aimés ou moins désirés que les autres membres de la fratrie. Souvent, les parents ne le disent pas, mais nous le sentons et le percevons sous la forme d'une désapprobation émotionnelle subtile ou d'un repli sur soi. Le résultat est que nous essayons d'être suffisamment parfaits pour mériter l'acceptation, l'affirmation, l'attention et les louanges de nos parents ou, à l'opposé, nous abandonnons totalement. Nous intériorisons ensuite cette attitude et la vivons à des degrés divers dans nos relations ultérieures. En substance, nous finissons par croire que nous ne sommes pas "assez bons" et par craindre que les autres s'en rendent compte et que nous soyons un imposteur dans nos réalisations. Il existe de nombreux degrés de continuum dans ce domaine, ce n'est pas une question de tout ou rien. Une bonne lecture serait le cadre de Murray Bowen sur l'individuation qui se concentre sur l'interdépendance par opposition aux extrêmes de la (co)dépendance ou de l'indépendance.

La gestion de la colère fait partie intégrante de mon travail. Sous la colère se cachent presque toujours des blessures et des peurs évitées, qui remontent souvent à l'enfance. Elles sont l'air qui remplit le ballon noir. Les exprimer revient à piquer des trous d'épingle dans le ballon, ce qui commence à faire sortir l'air et à diminuer/éliminer la colère. Malheureusement, la colère a tendance à être le réflexe des hommes parce que nous avons été socialisés pour ne pas exprimer nos blessures ou nos peurs. En général, il faut apprendre de nouvelles techniques de communication pour commencer à identifier et à exprimer ces blessures et ces peurs.

Les hommes craignent souvent qu'en apprenant de nouvelles techniques de communication, on leur demande de s'orienter vers les sentiments et de se féminiser. Beaucoup d'hommes ne joueront pas le jeu, ou ne continueront pas à jouer le jeu, si cela devient le cadre. Je crois que les hommes doivent être capables d'utiliser leurs propres mots (pas de colère ou de grossièreté) dans la communication, qui seront plus terre à terre que ceux que les femmes ont tendance à exprimer. En tant qu'hommes, nous avons été socialisés pour étouffer nos sentiments, nos blessures et nos peurs, et pour "faire de la résistance et être un homme". Beaucoup de femmes ne comprennent pas et ne peuvent probablement pas comprendre toute l'étendue de ce phénomène et à quel point l'expression des sentiments peut inconsciemment sembler menaçante et immature pour l'identité masculine. La bonne nouvelle, c'est que les vieux chiens peuvent apprendre de nouveaux tours. Comme pour la bicyclette, aucun d'entre nous ne sera capable de faire cela en tant qu'expert mature dès le départ. Il s'agit d'un processus de croissance qui prend du temps, avec de nombreux hauts, bas et faux pas. Mais c'est quelque chose de tout à fait réalisable. Tout ce que les hommes doivent faire, c'est se concentrer sur l'apprentissage des compétences (de la communication par l'écoute active) qui peuvent être pratiquées en séance et en dehors des séances, individuellement ou en couple. Les conseillers masculins sont la preuve que c'est possible (ne demandez pas aux conseillers féminins ou à nos familles à quel point nous sommes devenus orientés vers les sentiments). Nous sommes des visiteurs très compétents venant d'une autre planète (logique / analytique) au mieux, nous ne vivons pas sur la planète des sentiments et ne le ferons jamais. Ne craignez rien.

Pour mon travail conjugal et familial, j'ai suivi tous les cours obligatoires de l'AAMFT (American Association of Marriage & Family Therapy), plus de 200 heures de supervision de l'AAMFT, la formation Gottman Couple Training, etc. J'utilise un modèle de lutte de pouvoir (qui a raison/qui a tort, qui gagne/qui perd) et de perte d'intimité émotionnelle, le cadre des dons de Myers Briggs pour aider les couples à commencer à répondre aux besoins différents de chacun, les 5 langages de l'amour, les différences entre les hommes et les femmes, les déclencheurs de l'éducation de l'enfance et les schémas d'habitudes, etc. Nous nous heurtons tous à ces murs relationnels et il est donc utile de disposer de quelques cadres pour comprendre comment nous en sommes arrivés là et d'une feuille de route pour en sortir. Il n'y a pas de perfection, seulement des approximations dans le but d'améliorer notre intégrité, à la fois sur le plan individuel et relationnel. L'utilisation d'un modèle de communication sans blâme, sans dévalorisation et sans jugement fait toujours partie de ce processus et constitue le véhicule qui permet de parcourir la feuille de route. Il s'agit d'un voyage de toute une vie, et non d'une solution miracle.

Au fil des ans, j'ai travaillé avec des familles sur des dynamiques qui ne fonctionnaient plus pour certains ou pour tous les membres de la famille, et je les ai aidées à acquérir de nouvelles compétences en matière de communication relationnelle et de comportement pour remplacer ces schémas. Une partie de ce travail consiste souvent à organiser des réunions familiales hebdomadaires d'une heure au cours desquelles des notes sont prises sur ce que chaque personne souhaiterait voir changer, et des conséquences proportionnelles de 24 heures lorsque les cadres convenus ne sont pas respectés, la première fois, à chaque fois. Les conséquences font alors le travail à votre place. Les conséquences doivent être justes et proportionnées et faire l'objet d'un accord autant que possible. Il ne s'agit pas d'une démocratie, mais les parents doivent être des dictateurs bienveillants si l'on veut que cela fonctionne. Les parents peuvent toujours imposer des conséquences lorsque les enfants/adolescents ne sont pas réalistes à ce sujet, mais cela doit être un dernier recours. Pour que les enfants/adolescents adhèrent à ce principe, il est nécessaire que les parents acceptent des conséquences 24 heures sur 24 (émission de télévision préférée, match de hockey, etc.) lorsque nous crions, jurons, laissons traîner la vaisselle, etc. ) lorsque nous crions, jurons, laissons traîner la vaisselle, etc. Ils s'y rallieront. Il est important de dire aux enfants qu'ils ont choisi la conséquence parce qu'ils connaissaient le cadre (au lieu de se sentir punis). L'équité et le fait de ne pas réagir par la colère ou le repli sur soi lorsque l'on donne des conséquences sont indispensables si l'on veut une bonne relation et pas seulement l'obéissance. Exprimez votre amour et votre bienveillance même si vous n'en avez pas envie (ce qui est souvent le cas). De cette façon, il n'y a pas de retour sur investissement maintenant ou plus tard, à l'adolescence, lorsque nos enfants deviendront plus créatifs dans ce domaine. Ce n'est pas une bonne idée de semer le vent maintenant et de récolter la tempête plus tard. Laissez les conséquences faire le travail, vos émotions n'ont pas à le faire.

Pour les personnes intéressées, je suis en mesure d'intégrer une dimension spirituelle chrétienne à la consultation professionnelle. Il y a plusieurs dizaines d'années, j'ai quitté le cadre du mysticisme oriental et du Nouvel Âge pour devenir chrétienne. Les deux sont très différents en termes de philosophie et de croyances et sont tout à fait incompatibles. Je ne lance pas de discussions sur le spirituel, je ne fais que suivre votre exemple si vous le faites savoir et seulement dans la mesure où vous indiquez que vous le souhaitez. Le pardon est nécessaire (et non mérité) pour nous empêcher de nous tordre et de nous endurcir intérieurement. Il s'agit d'une volonté répétée, et non d'un sentiment, car il faut environ trois mois pour qu'il s'installe sur le plan émotionnel. La relation continue est toutefois basée sur le degré de confiance regagnée, et non sur le pardon.

Je vais vous parler un peu de mes intérêts personnels au fil des ans afin que vous puissiez vous faire une idée un peu plus large de moi. Ils se sont beaucoup concentrés sur les sports de compétition, la nature, le camping, les chalets et les voyages. En grandissant, j'ai joué dans une équipe de football championne de la ville, j'ai fait du football et de la lutte au CWOSSA, j'ai pratiqué les arts martiaux, la crosse, le ping-pong et le tiddlywinks. J'ai vécu dans une communauté agricole, j'ai fait de l'amorçage de tabac pendant 7 ans, j'ai élevé un couple de hiboux grands-ducs, j'ai fait de la chasse et du tir à l'arc. J'ai traversé le Canada en moto jusqu'à l'île de Vancouver, puis les États-Unis, et j'ai fait le tour de l'Inde, du Népal, d'Israël, de l'Égypte, de la Turquie, de la Grèce, etc. Une âme un peu vagabonde, je suppose. Mes enfants ont mis un peu de frein à tout cela. La plage, les chalets et la baie de Long Point ont toujours été mes lieux de prédilection pour me ressourcer et me réorienter. C'est en pêchant dans la baie de Long Point avec mon grand-père que je m'adonne à des exercices de contemplation, imaginant et visualisant l'endroit où je me sens le plus paisible et le plus à l'aise. Je crois qu'il est utile pour chacun d'entre nous d'avoir un lieu intérieur comme point d'ancrage émotionnel.

J'aimerais avoir la chance de travailler avec vous, de vous aider à résoudre vos problèmes, à développer de nouvelles aptitudes à la vie quotidienne et à vous débarrasser de vos habitudes indésirables et improductives. La compréhension non appliquée est très limitée dans son utilité, alors que le changement des habitudes de pensée (CBT) et de comportement est ce qui nous libère.